Le repaire du voyageur

- 2015 -

Il existe plusieurs types de tourismes, mais au «repaire du voyageur» un seul sera abordé: le tourisme en routard. Le nombre de personnes voyageant ainsi ne cesse d’augmenter grâce, entre autres, à une plus grande facilité de déplacements. Même si cette façon de voyager est remarquablement positive aux vues des valeurs qu’elle véhicule, aucune structure ne propose de mettre en avant cette démarche et/ou d’aider à sa pratique responsable.

Description de la mission : Concevoir un endroit qui aurait pour but de sensibiliser, d’informer, de permettre d’échanger l’information afin d’inciter une découverte authentique et respectueuse du monde. Imaginer une nouvelle façon de s’informer et permettre la mise en valeur et le partage de la «matière» rapportée par les voyageurs.

Localisation : 19 rue Chanoinesse 75014 Paris

Bâtiment : L’ancienne sous-station électrique Cité fut mise au point par l’ingénieur Paul Friésé entre 1908-1909. Sa structure métallique à la fois dépouillée, monumentale et fonctionnelle caractérise une architecture rationnelle pouvant répondre aux exigences techniques de l’époque. Le bâtiment comporte un vaste volume qui était une ancienne salle des machines recevant les génératrices, un pont roulant qui permettait leur manutention et leur maintenance. L’ancienne sous-station électrique Cité fut mise en service le 9 janvier 1910. Elle a, comme les autres, été rendue obsolète par l’arrivée dans les années 1960 de nouveaux équipements électriques, bien moins encombrants.

Surface du projet : 1066 m²

Concept/parti pris architectural : Le bâtiment est constitué de deux sous entités (A & B) ayant chacune leur propre orientation de structure. Ces deux entités trouvent leurs origines à partir d’un point de fuite extérieur ayant donné naissance à un espace construit intermédiaire. La restructuration nette des entités A et B, tout en assurant la mise en valeur de l’espace construit intermédiaire, permet de rythmer l’intégralité du bâtiment en lui redonnant une cohérence à travers trois volumes distincts mais liés. L’espace intermédiaire des entités A et B devient le point fort du projet. Il apparaît comme une ouverture évidente invitant à l’exploration du «repaire du voyageur»  tout en rappelant l’ouverture d’un carnet de voyage et son exploration.

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